Couverture médicale expatrié, la médecine courante

Dans une couverture médicale expatrié, les frais ambulatoires courants représentent la « consommation médicale ». Car même si personne ne décide de tomber malade, l’assuré maîtrise la décision. Ainsi, il décide quand aller voir le médecin, que cela soit justifié ou non. Aussi, il influe sur la fréquence. Donc l’utilisation de ces garanties varient beaucoup d’une personne à l’autre.

Couverture médicale expatrié

La notion d’aléa est moindre par rapport à l’hospitalisation. Pourtant l’impact sur les résultats techniques de la couverture médicale expatrié est presque le même.


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La consommation sur la couverture médicale expatrié impacte les primes

Plus les assurés « consomment » des frais médicaux, plus les primes de la couverture médicale expatrié augmentent l’année suivante. D’une façon générale, les assurés acquièrent des habitudes dans leur pays d’origine. Aussi, ils recherchent des prestataires de santé cohérents avec celles-ci dans le pays d’expatriation. C’est à dire d’un niveau équivalent à ce qu’ils connaissaient. Ensuite, ils sont demandeurs de langues. C’est à dire le français, l’anglais …. Enfin, toutes ces exigences amènent une tarification en adéquation.

Les « sécurités sociales fortes » facilitent l’accès aux soins. Aussi, les assurés prennent l’habitude de réaliser ces dépenses. Alors la sécurité sociale favorise l’entretien régulier de la santé, d’un côté. Mais aussi crée une forme de consommation médicale avec l’habitude. C’est le cas par exemple pour les belges, français, luxembourgeois, néerlandais, … Aller voir son dentiste 2 fois par an, consulter le gynécologue de façon régulière, … s’expatrie aussi. Ainsi, ceci constitue une consommation incompressible. Enfin, ces dépenses habituelles impactent la sinistralité de la couverture médicale expatrié et les conditions de renouvellement.


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Reste à charge et co-assurance dans la couverture médicale expatrié

Le reste à charge dans une couverture médicale expatrié correspond à la partie des dépenses non prise en charge. Donc payé par l’assuré. Par exemple, pour des frais de pharmacie de 30 Euro assurés à hauteur de 80%, l’assuré recevra 24 Euro. Alors, le reste à charge est de 6 Euro. La part de 20% représente la part à la charge de l’assuré. On parle alors de co-assurance car l’assuré devient son propre Assureur pour cette part.

Cette pratique est en ligne avec les habitudes et la pratique de certaines sécurités sociales. A titre d’exemple : belge, française, luxembourgeoise… La co assurance permet de conserver une couverture étendue sur les prestations. Et dans le même temps, de réduire le montant des primes de la couverture médicale expatrié.

Quand le pays d’expatriation est réputé cher pour les frais de santé, nous conseillons de réduire la co-assurance. C’est à dire de privilégier un remboursement à 100% des frais réels. Par exemple, comme aux USA, Chine, Hong-Kong. Pour les assurés qui consomment peu. Ou bien se trouvent dans des pays ou le coût de la santé est plus faible, la co-assurance offre un réel intérêt. En effet, les primes diminuent de façon intéressante. Enfin, cela peut vous offrir un meilleur rapport qualité prix.

Une franchise peut être proposée sur la couverture médicale expatrié. Les ressortissants de Suisse ou des USA sont habitués à ce mécanisme du fait de leurs marchés domestiques.


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Des différences derrière les limites de la couverture médicale expatrié

Consultations

La consultation de généraliste répond à un besoin de base. En revanche, la variable provient de la fréquence d’utilisation. Mais aussi du coût de cette consultation. C’est pourquoi il n’est pas d’avoir un plafond global ou par acte. En ce qui concerne le spécialiste, cette garantie comporte le plus souvent une limitation. En effet, la dérive sur les tarifs peut s’avérer rapide. Enfin, le coût et la fréquence impactent vite les résultats techniques de la couverture médicale expatrié.

Traitement de l’infertilité

Les expatriés profitent de l’expatriation pour agrandir la famille. Lorsque ce projet est contrarié, alors cette garantie apporte un support. Souvent, il s’agit d’un budget global ou par tentative. Cette enveloppe ne couvre jamais tous les frais. Enfin, son objectif est d’apporter une contribution plus ou moins généreuse.

Psychiatrie, psychothérapie

Ces garanties sont une première réponse en cas de coup dur. C’est à dire d’une difficulté ponctuelle. L’Assureur limite son action dans le temps et le montant.

Optique

Ces garanties connaissent plusieurs expressions. Mais toutes proposent une limitation. L’objectif est de pouvoir aider à financer les besoins de assurés. Mais pas ceux des boutiques qui délivrent les lunettes, qui sont souvent créatifs. Aussi, certains Assureurs proposent une limite globale. D’autres  compartimentent chaque prestation pour tenir compte de la dioptrie. Quoi qu’il en soit, ces garanties amènent souvent la dérive des contrats. Car certains assurés veulent les consommer car « ils y ont droit ».

Deux réponses alors existent sur le marché. La responsabilisation des assurés avec le Cost Containment. La limitation progressive de ce poste, avec une logique plus anglo saxonne. Enfin, l’approche médicale pousse à lisser cette limite sur une période d’au moins 2 ans.


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La prévention dans la couverture médicale expatrié

D’abord, la prévention reste le meilleur moyen d’éviter les maladies ou le traitement tardif. Cette pratique entre de plus en plus dans les mœurs. Donc, les Assureurs allouent un montant pour cette garantie. En plus de la limite, on trouve parfois la liste des actes inclus dans la couverture médicale expatrié pour le « bilan de santé ».

Le bilan de santé expatrié

Notons que chez certains Assureur, le bilan de santé intègre les dépenses de santé non liées à une pathologie. Exemple : l’assuré consulte son généraliste car il se croit malade. Finalement, il va bien. Sa consultation ne sera pas couverte car il n’est pas malade. C’est à dire qu’il n’y a pas de pathologie en face de la dépense. L’avantage est d’éviter de dégrader les résultats de la couverture médicale expatrié, avec des assurés hypocondriaques. 

Pour d’autres, le bilan de santé ressemble davantage à ce que la sécurité sociale française peut proposer. Alors le budget alloué couvre plus ou moins le montant total facturé. L’objectif de la couverture médicale expatrié étant de pouvoir prendre en charge la totalité sur une période d’environ 3 ans.

Le coût de ce bilan de santé peut varier du simple au triple dans le Monde. C’est à dire un protocole proche de celui de la sécurité sociale française. A ce titre, nous conseillons le Centre Médical International (CMI).

 

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Considérations légales pour la couverture médicale expatrié

Notons que la couverture médicale expatrié ne permet pas de se substituer aux obligations légales locales.